On a profité de quelques jours fériés pour sortir de Saly. On avait envie de bivouac en pleine nature. On ne l’avait pas fait depuis 4 mois ! Cette fois-ci c’est différent car pour la première fois nous n’avons plus notre princesse … 1 mois déjà que Ginga nous a quittés et ce fut très dur, ça l’est toujours … On a fini par se faire à l’idée qu’elle était vieille et que c’était son heure de partir … 12 ans et 8 mois de bonheur et d’aventures avec elle … On continue mais sans elle …
On est parti à nouveau dans le Sine Saloum, mais tout au sud, tout près de la frontière gambienne. Le prétexte : visiter la réserve de Fathala, réputée très belle.
Nous sommes partis hier vers 15h, arrivés à 19h (pour 167 km seulement !) près du grand fromager de Missirah … Arbre millénaire, plus de 30 m de circonférence, le plus grand du Sénégal.
Impressionnant, des racines énormes, des branches d’une largeur jamais vue. D’ailleurs l’une d’elle s’est cassée il y a quelques mois, dommage … L’arbre n’en demeure pas moins majestueux.
On est parti bivouaquer à quelques km du village, près d’une piste sablonneuse, au milieu des anacardiers (ceux qui donnent les noix de cajou). 1er bivouac nature, dans le calme absolu et réveillés par le chant des oiseaux.
Au petit matin, direction la réserve de Fathala, une dizaine de km plus loin. Ça commençait assez mal, ça sentait le business à plein nez, le guide qui devait monter avec nous était antipathique. On a patienté et on est parti avec un autre guide, très chouette, Omar.
Il s’agit d’une réserve d’une taille identique à celle de Bandia, avec les mêmes animaux qu’à Bandia mais une végétation très différente. Ici, c’est une véritable forêt. Plus difficile d’y voir les girafes mais on a pu voir un rhino, beaucoup de buffles et de pumba, des singes, des antilopes, les calaos et les rolliers d’Abyssinie, ce bel oiseau bleu turquoise, mon préféré ! Tout ce beau monde en harmonie. On a beaucoup apprécié.
Après la réserve, on a repris la piste, on s’est arrêté pique-niquer dans un très bel endroit avec des arbustes d’un vert éclatant (On se demande comment c’est possible quand on sait qu’il n’a pas plu depuis 6 mois !)
Sur le chemin du retour cet après-midi et avant de se poser pour notre 2ème bivouac, nous avons eu la chance de croiser un très grand groupe de babouins, peut-être une cinquantaine.
En fin d’ap.midi on s’est trouvé une place au bord d’un bolong, ces innombrables bras de mer qui entrent dans les terres. Superbe spot loin de toute agitation …
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